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mai 2024

Lors de la COP15 qui s’est tenue à Montréal du 7 au 19 décembre 2022, le Collectif COP15 de la société civile québécoise, sous le leadership de la SNAP Québec, a organisé une conférence internationale sur les causes sous-jacentes responsables de la perte de biodiversité. L’Appel de Montréal a été lancé à la suite de cet événement, comme une invitation aux parties prenantes du monde entier à poursuivre et accélérer la réflexion sur les solutions permettant la mise en œuvre de changements à un modèle économique et un système de valeurs dommageables pour la nature lors des futures COP, biodiversité et climat confondues.
L'épisode massif de blanchissement des coraux dans le monde, provoqué par la température record des océans, continue de s'étendre et de s'aggraver, a alerté jeudi une agence gouvernementale américaine.
L’effondrement des écosystèmes serait dangereux pour l’économie. Il peut se répercuter au niveau global. La forêt amazonienne, les tourbières tropicales et les mangroves contiennent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone. Si elles sont perturbées, elles peuvent subir des changements incontrôlables qui feraient basculer l’écosystème vers une savane non boisée. Leur effondrement provoquerait des émissions de carbone équivalentes à environ 20 ans d’émissions mondiales de CO2 actuelles. Cela pourrait empêcher le maintien d’un climatique de moins d’ 1,5°C, et aurait de nombreuses conséquences directes.
Les forêts se meurent, et avec elles leur potentiel de captation du CO2. L’objectif de neutralité carbone en 2050 pourrait même l’annuler, selon une récente étude. Les forêts françaises sont des alliées décisives dans la lutte contre le changement climatique grâce aux capacités de captation du CO2 par les arbres. Mais leur dégradation réduit gravement ce pouvoir de puits de carbone et pourrait même quasiment l’annuler d’ici 2050. C’est la conclusion d’une étude réalisée par l’Institut national de (...)
LUXEMBOURG - Plusieurs espèces présentes au Grand-Duché vont disparaître.
La vague de chaleur extrême qui frappe la Thaïlande depuis plusieurs semaines met à mal ses récifs coralliens. Beaucoup blanchissent. Pour éviter que les activités humaines n’aggravent davantage la situation, les autorités ont fermé plusieurs zones.
Les solutions proposées par l’institution financière sont toutefois jugées insuffisantes pour aller vers un modèle durable et résilient.
Les aires de répartition de certaines espèces devraient fortement augmenter d’ici 2070, selon une étude.
Une infographie récente montre les pays ayant perdu le plus de couverture forestière depuis environ deux décennies.

avril 2024

Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
2023 enregistre une mortalité catastrophique chez les manchots empereurs en raison de la fonte record de la banquise. Si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, l’espèce pourrait être quasi éradiquée d’ici 2100.
En montagne, les températures diminuent avec l’altitude. Le réchauffement climatique entraine la migration de la flore et de la faune en altitude afin d’y trouver un climat plus clément. Le phénomène est connu et documenté, mais une étude récente, publiée dans la revue Nature, apporte un nouvel éclairage à ces deux phénomènes. Leurs travaux mettent en lumière la vulnérabilité des espèces des sommets à la rapidité des changements de température. En effet, selon les chercheurs, la vitesse de migration des espèces est plus lente. Le CNRS, dont un scientifique a pris part à ces travaux conduits par une équipe taiwanaise, écrit : « plus la vitesse de migration verticale des isothermes est élevée, supérieure à 5 m/an, et plus les chances sont faibles pour les espèces d’ajuster leurs répartitions en altitude, suggérant un retard de migration. » La migration vers le haut de certains isothermes de montagne peut atteindre les 8 mètres par an. Dans l’hémisphère nord, l’isotherme augmente de 6,29 mètres par an au niveau
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Raies manta, requins-bouledogues et autres espèces marines sont menacées par un phénomène peu connu, l’“upwelling”, renforcé par le dérèglement climatique, révèle une étude.
L'épisode de blanchissement actuel de la Grande Barrière de corail est le pire que l'Australie ait jamais connu, a annoncé mercredi l'Autorité du parc marin qui la gère. Le réchauffement climatique est pointé du doigt.